Masque corona : se protéger la bouche et le nez, une barrière efficace contre l’épidémie de coronavirus ?

Si le port des masques chirurgicaux à usage unique était jusqu’à présent réservé au personnel soignant et aux malades, le coronavirus chinois qui s’est propagé très rapidement dans le monde entier nous pousse à revoir nos gestes barrières contre la grippe et les risques de contamination contre les bactéries virales. Si le port d’un « masque corona » est également une habitude répandue chez nos voisins asiatiques habitués au port des masques de protection pour se protéger des virus de type SRAS (SARS / Corona Virus / N1H1 / etc..), il n’en est pas de même chez nous autres et les questions se posent de manière pléthorique face à la peur de tomber malade en période de crise sanitaire.
La nouvelle règle pour protéger notre santé et éviter de tomber malade en société, c’est protéger notre système respiratoire, la bouche et le nez en portant un masque en public, car le virus, le coronavirus se transmet par les voies respiratoires. L’objectif du port du masque : empêcher la circulation vers l’extérieur et vers l’intérieur de gouttelettes que nous projetons sans même nous en rendre compte lorsque nous parlons, toussons ou éternuons.
Chaque semaine, à cause de la pénurie de masques, de nombreuses solutions de protection respiratoire contre le coronavirus ont fait leur apparition sur les visages de nos compatriotes français depuis le début de l’apparition du virus aux mois de mars 2020 et Avril 2020 : écharpes, bandanas, masques respiratoires, chirurgicaux, en papier, en tissu, en plastique et même visières de protection !
Pour nous le grand public et le personnel travaillant en entreprises, on fait le point sur l’opportunité d’utiliser tel ou tel type de masque de protection pour éviter de mettre sa santé et celle des autres en danger et d’éviter au maximum de tomber malade.
Echarpes et bandanas : c’est un non !
Si l’on était ravis, en pensant se protéger, de ressortir et de mettre nos vieux bandanas ou pensions pouvoir sortir de chez soi et se retrouver dans un espace public en toute sécurité en enroulant une grosse écharpe autour de notre tête, force est de constater qu’ils ne constituent en rien une solution satisfaisante pour la protection de notre santé. En effet, l’épaisseur des tissus qui constitue ces pièces n’est pas suffisante pour empêcher la propagation des gouttelettes que nous projetons avec le nez et la bouche dans l’air. Le risque sanitaire est donc toujours là. Se laver régulièrement les mains et porter un masque propre reste l’unique solution. Mieux – choisir l’un des modèles de masques barrières certifiés par les autorités sanitaires avec la norme de l’Association Française de Normalisation AFNOR SPEC S76-001 est encore mieux!

Masques en papier : en dernier recours
Contre le coronavirus et la pénurie de stock de masques, les masques barrières en papier à usage unique ont fait office de solution “système D” au début du confinement pour se protéger lorsque nous nous trouvions dans un espace public alors qu’aucun masque professionnel n’était disponible à l’achat ni en pharmacie (dont le gouvernement a autorisé la vente qu’à partir du 4 mai 2020) ni dans les magasins. Or, il fallait bien, durant le pic de la crise sanitaire, se protéger à tout moment, y compris pour aller faire ses courses de première nécessité. L’Académie de médecine a déclaré à ce moment-là, dans un communiqué en date du 2 avril 2020, recommander que “le port des masques grand public”, aussi dit “alternatif, soit rendu obligatoire pour les sorties nécessaires en période de confinement.” Le professeur Daniel Garin, ancien chef du département de virologie du Centre de Recherche du Service de Santé des Armées, a mis en ligne gratuitement une vidéo tutoriel afin que chacun puisse confectionner un masque “de fortune” chez soi à partir de sopalin ou d’une serviette en papier.
Masques respiratoires : c’est trop
Face au taux de contagion du coronavirus, une grande psychose a envahi l’espace public au point de valoriser les autres masques experts, qu’ils soient équipés d’un filtre, de soupapes inspiratoires et expiratoires ou même d’une réserve à oxygène. Les masques de protection experts les plus répandus, les masques FFP2, ont été réquisitionnés pour les équipes soignantes en contact avec des individus infectés par le virus, ne laissant pas d’autres alternatives que ces masques alternatifs au commun des citoyens français soucieux de leurs santé. Ce qui n’est pas vraiment un souci, la norme de sécurité de ces masques professionnels étant jugée non nécessaire pour un usage de protection sanitaire dans l’espace public associé aux gestes barrières, d’autant plus que leur prix est plus élevé et leur port beaucoup plus désagréable que celui des masques barrières qui sont plus agréable et dont la respirabilité est nettement supérieure. Le port de ce type de masque n’est vraiment opportun que pour des personnes en contact direct avec des patients infectés, pas pour nous qui évoluons principalement dans un environnement nettement plus sain.
D’un point de vue normatif :
- Les masques FFP1 bloquent au moins 4/5ème des gouttelettes et assurent un pourcentage de fuite vers l’intérieur d’1/5ème au maximum.
- Les masques FFP2 bloquent au moins 9,5 gouttelettes sur 10 et assurent un pourcentage de fuite vers l’intérieur de 8% au maximum.
- Les masques FFP3 bloquent au moins 9,9 gouttelettes sur 10 et assurent un pourcentage de fuite vers l’intérieur quasiment nul.

Masques chirurgicaux : c’est conseillé
Les masques de type chirurgical ont eux servis de modèle de base à la fabrication des masques corona grand public. Leur fonctionnement est simple : empêcher la projection du virus au niveau de nos muqueuses, potentiellement porteuses du virus. Il a été prouvé que si 4/5ème de la population portait un masque de ce type, la propagation du coronavirus serait totalement endiguée. Si les masques chirurgicaux ont là encore été réquisitionnés pour le personnel soignant, l’AFNOR a utilisé comme modèle de base pour leur masque certifié 1 et 2 ainsi que pour mettre à disposition de tous un guide contenant l’ensemble des informations et normes pour leur fabrication pour le grand public en avril 2020.
D’un point de vue normatif :
- Le masque chirurgical doit être capable d’empêcher la propagation d’au moins 9,5 gouttelettes sur 10.
- Le masque grand public de catégorie 1 empêche la propagation d’au moins 9 gouttelettes sur 10.
- Le masque grand public de catégorie 2 empêche la propagation d’au moins 7 gouttelettes sur 10.
A NOTER → Ces critères minimums sont largement surpassés par nos masques de protection Ruko Plus certifiés catégorie 1 qui se rapprochent en terme de filtration des masque FFP : nos masques sont aussi efficaces à 100% contre les virus de 3 microns et à 99,4% contre celles de 1 micron et ont été homologués ce mardi 30 juin pour 50 lavages!

Visières de protection : une barrière complémentaire pour les plus fragiles
A nouveau, il nous est tous arrivé de croiser des personnes équipées de ce nouvel accessoire aux allures futuristes, composé d’un écran en polycarbonate placé au niveau du visage, attaché au crâne par un serre-tête. Il s’agit des visières de protection, répondant à la norme européenne NF EN 166, qui font partie de l’équipement de protection obligatoire utilisé par les équipes du personnel soignant dans les services de réanimation auprès des patients infectés par le coronavirus. Attention cependant : ces équipements de protection, bien que impressionnants, ne dédouanent en aucun cas du port du masque car le visage est toujours au contact de l’air. En effet, ils permettent de retenir les virus les plus gros, mais en aucun cas celles qui se présentent sous un format de moins de 100 microns, taille du Covid 19. Ainsi, port du masque et port de la visière de protection doivent être concomitants pour être efficaces.
Masque en tissu : oui, à condition qu’ils respectent les normes AFNOR !
Que veut dire Afnor ? Tout simplement ,association française de normalisation . Porter des masques grand public devient une véritable mode et sa fabrication manuelle passionne aussi de nombreux Français, alors que, depuis que le gouvernement a annoncé le déconfinement le 11 mai 2020, son port est obligatoire lors de l’utilisation des transports en commun (métro, bus, trains), pour le personnel de certaines entreprises et certains lieux publics à forte densité de population où l’air peut être contaminé – et ce alors que le stock disponible est encore limité.
Quel tissu utiliser pour fabriquer un masque personnel à la maison ?

Attention: Selon l’afnor, si vous souhaitez fabriquer vous même votre propre “masque covid“, tous les tissus n’ont pas la même efficacité contre le virus, le coronavirus. Après avoir testé en moyenne 19 assemblables textiles, l’AFNOR préconise deux combinaisons :
- Deux couches de toile de coton d’une épaisseur de 150 grammes par m2 associées à une couche de viscose de 130 grammes par m2 en moyenne à insérer au milieu,
- Deux couches de popeline « 120 fils » en coton pour les masques à plis.
Pour faire un masque de protection, vous aurez besoin d’utiliser de manière complémentaire au tissu non tissé (polypropylène, mousseline polyester, molleton, ou autres flanelle) avec du tissu tissé (tel que la polyamide ou du coton). En effet, le tissage, plus uniforme, offre une meilleure filtration. Face au prix de certains de ces textiles, ou leur manque de stock, on peut facilement utiliser ceux que l’on a à la maison comme par exemple du lin provenant de nos housses ou draps de lit, ou du coton issu de nos tee-shirts, chaussettes, jeans ou torchons de bonne qualité.
Dès lors, il est conseillé tant aux entreprises qui veulent faire des masques qu’aux autres particuliers d’utiliser simultanément deux ou trois couches de textile (coton, polyester ou polyamide) aux caractéristiques claires : des matières lisses, non irritantes pour la peau, serrées pour assurer l’étanchéité, pas trop chaudes pour rester agréable à porter surtout l’été, et assez souples pour épouser la forme du visage et ne pas laisser passer l’air.
Comment coudre ces masques en tissu ?
Pour créer ces masques en tissu chez vous il vous faut un patron, avoir suffisamment de textiles mentionnés ci-dessus pour pouvoir réaliser des carrés 20×20 cm; des élastiques, lanières ou rubans d’attache de bonne longueur; des aiguilles à coudre et – de préférence – une machine à coudre.
Il est recommandé de bien suivre, lire toutes les intructions choisir plusieurs patrons que vous pourrez gratuitement télécharger en ligne et qui vous permettra de réaliser un masque « bec de canard » ou « trois plis » selon les recommandations officielles des autorités sanitaires. Il faut que le résultat, lorsqu’il est porté, soit parfaitement ajusté sur les bords du visage, au niveau de l’oreille, du nez, de la bouche et de l’extrémité du menton. Pour en savoir plus, beaucoup d’autres vidéos sont disponibles en ligne avec les meilleures techniques de couture, de point et d’ourlet pour un ouvrage de qualité.
Combien de temps et comment porter un masque ?
Le port du masque doit être limité à 4 heures car l’action de la respiration le rend humide et inopérant sur la durée. Au-delà, vous prenez des risques pour votre santé et pourriez tomber malade – il vous suffit d’en avoir quatre pour pouvoir “tenir” une journée de travail complète (deux pour la première journée et deux pour le lendemain quand vous mettrez les premiers à laver à 60° dans votre machine). Attention de bien vous laver les mains après avoir mis, enlevé votre masque et de l’avoir remisé – de préférence – dans un sac en plastique ou autres conteneurs hermétiquement clos.
Comment fabriquer un modèle de masque en tissu pour enfant ?
La Direction Générale de la Santé (DGS) à également dans ses autres recommandations, fixé à 2 ans l’âge minimum pour une utilisation d’ un masque. En-dessous de cet âge, l’enfant risque de s’étouffer avec celui-ci. Entre 2 et 6 ans, il ne serait pas en capacité de le garder et l’enlèvera sans arrêt. C’est à partir de 6 ans qu’il est jugé apte à comprendre son intérêt et à le mettre de la bonne manière. Au-delà de 11 ans, l’enfant peut le porter comme un adulte.
Quant à fabriquer à la main un masque afnor enfant, c’est bien sûr possible, à nouveau à partir des normes recommandées, en adaptant proportionnellement les mesures de votre patron.

Ou acheter un masque Covid 19?
Tout le monde ne peut pas hélas fabriquer soi même des masques alors la question ou acheter un masque Covid 19 réutilisables plusieurs fois se pose! Certaines entreprises – comme Ruko Plus – commercialisent des masques corona pour adultes et enfants à un très bon rapport qualité / prix et surtout aux normes AFNOR ( association française de normalisation )!
Donc, ne vous posez plus la question de savoir ou acheter un masque Covid 19 de qualité, car sachez que nous – Ruko Plus – avons aussi pensé aux familles en créant des masques enfants qui répondent aux exigences de la norme « Masque Barrière AFNOR SPEC S76-001 » qui utilisent des matières recommandées par la DGA et viennent d’être certifiés « masque barrière catégorie 1, 50 lavages» par cette dernière. Nous en avons toujours en stock car notre capacité de production est très importante permettant de fournir aussi bien les entreprises que les particulier. Ainsi si voulez en savoir plus, vous pouvez obtenir un devis pour ces masques en cliquant ici.
Comment laver son masque ?
Pour bien faire, les masques barrières doivent être lavés au savon et à l’eau chaude en machine à 60°C pendant au moins 30 minutes. L’action du tambour de la machine à laver permet à l’eau chaude et au savon de bien pénétrer dans tous les pores du masque et d’éliminer le virus.
Un lavage à la main risque d’être inefficace notamment parce qu’il est souvent doublé, il présente donc plusieurs couches dans lesquels le virus, le coronavirus, ne peut être localisé. Le plonger dans l’eau bouillante risque à terme de dégrader ses tissus et donc de le rendre inefficace.
Enfin, n’utilisez pas de produits chimiques désinfectants car ceux-ci attaquent également les membranes des tissus.
Les recommandations à respecter autours des masques en tissu :
- Se laver les mains au savon ou avec une solution hydroalcoolique avant d’enfiler le masque,
- L’enfiler par les élastiques ou les lanières,
- Ne pas mettre ses mains sur son visage pendant que l’on le porte ,
- Ne pas le descendre sur le menton ou le remonter sur le front,
- S’assurer qu’il est bien ajusté sur le visage et qu’il ne laisse pas passer l’air,
- Respecter les mesures de distanciation sociale et les gestes barrière,
- L’enlever par les élastiques ou lanières,
- Le mettre dans un sac plastique fermé et étanche avant de le jeter à la poubelle,
- Ou bien le mettre à laver immédiatement,
- En aucun cas le réutiliser sans l’avoir lavé au préalable,
- Ne pas le prêter ou le donner à quelqu’un si on vient de l’utiliser,
- Ne le pas glisser dans un sac ou une poche car il risquerait de contaminer vos effets personnels et vêtements.
En cas de forte chaleur notamment en période estivale, le port du masque afnor doit s’adapter : il est recommandé de choisir des couleurs claires, privilégier le coton, de s’hydrater la peau en s’équipant d’un brumisateur d’eau par exemple, et d’éviter le maquillage qui ajoute une couche rendant la respiration de la peau difficile.
Suivre les recommandations gouvernementales et les consignes obligatoires pour une utilisation optimale du masque, testez vos compétences en matière de couture et essayez les différents patrons disponibles, protégez vous dans les transports et – comme des millions de personnes – qui chaque jours se protègent efficacement restez en bonne santé!