MASQUE DE PROTECTION :
QUELS MODÈLES, QUELLE SÉCURITÉ ET OU LES ACHETER ?
QUELS MODÈLES, QUELLE SÉCURITÉ ET OU LES ACHETER ?

Avec l’arrivée du virus Covid-19 dans nos vies en mars 2020, un nouvel objet a pris une place centrale dans notre quotidien : le masque de protection. Il est d’usage partout : porté dans la rue par les passants, par les commerçants derrière leur comptoir, par les professionnels de santé en consultation, par tous les agents du service public dans le cadre de leurs fonctions, par nos représentants politiques dans leurs déplacements de représentation… bref, il semble être la nouvelle norme du vivre-ensemble au sein de la société.
Mais le port du masque de protection respiratoire est-il obligatoire ? Quelle est son efficacité réelle vis à vis du virus ? Quel type de masque anti virus choisir pour être suffisamment protégé ? Quelle marque privilégier ? Peut-on les fabriquer soi-même ? Nous répondons à toutes ces questions de manière la plus exhaustive possible !
Sommaire
- Le masque de protection respiratoire : définition et inventaire des types de masques existants
- Où acheter ces masques de protection?
- Port du masque, une obligation ?
- Le port d’un masque est-il efficace ?
- Les 10 erreurs à éviter lorsque l’on porte un masque
- Faut-il faire porter un masque aux enfants ?
1. Le masque de protection respiratoire “barrière” :
définition et inventaire des types de masques de protection respiratoire existants
Son usage s’est généralisé durant la crise de pandémie mondiale de Covid-19, est destiné à être porté par le grand public en extérieur pour des personnes ne présentant pas de symptômes d’infection du virus et qui ne sont pas en contact avec des individus infectés.
Le masque de protection visage protège l’usager de son environnement mais aussi les autres usagers présents dans son environnement immédiat. Il a pour objectif de protéger la bouche et le nez, soit l’ensemble des voies respiratoires qui sont les zones de contamination du coronavirus SARS-CoV-2.
Le masque de protection nez permet d’éviter par ailleurs tout contact avec les mains de l’usager qui pourrait avoir touché des surfaces contaminées. Le port des mains au visage est un geste réflexe instinctif chez l’Homme, sur lequel il lui est difficile d’assurer un contrôle infaillible.
Le port du masque de protection bouche nez, le plus souvent limité à 4 heures, est ainsi considéré comme une barrière de protection efficace contre des particules soit projetées par la respiration, l’éternuement, le mouchage du nez ou le fait de parler, soit qui seraient en suspension dans l’air.
Chez Ruko, nous avons pris le parti de créer les meilleurs masques possible afin de contribuer à la lutte contre le Covid-19 tout en vous protégeant au maximum.
Ainsi, nos masques de protection, certifiés par la Direction Générale de la Défense, constituent une barrière efficace contre le virus avec un dépassement conséquent du seuil des normes en vigueur concernant la filtration et la respirabilité :
En terme de filtration : nos masques de protection respiratoire sont efficaces à 100% contre les particules de 3 microns, ce qui en fait une barrière plus sûre que la majorité des autres disponibles à date sur le marché. En effet, la norme de filtration est de 90% des aérosols pour un masque neuf. A noter : une filtration à 1 micron bloque totalement le virus, alors que celui-ci passe à travers les fibres de ceux 3 microns. Un critère d’autant plus remarquable que ces résultats restent les mêmes après 50 lavages.
En terme de respirabilité : nous sommes également au-delà des normes avec une respirabilité 3,7 fois supérieure aux exigences AFNOR Masque Barrière de Certification 1. La norme minimale exige une respirabilité supérieure à 96 L.m².S-1 pour une dépression de 100 PA. Les masques de protection respiratoires RUKO PLUS sont à 360 L.m².S-1 pour une dépression de 100 PA et cela vaut à nouveau après 10 lavages.
Par souci écologique au vu du désastre environnemental entraîné par le retour en masse des produits à usage unique, nous avons obtenus la certification pour 50 lavages !
Malgré la qualité de nos produits, nous tenions à vous présenter l’ensemble des produits disponibles à l’heure actuelle, tant sur le COVID-19 que sur les différents types de masques et leur efficacité, afin que vous puissiez faire votre choix en toute connaissance de cause, ce que nous faisons ci-après.
N’hésitez pas à nous contacter si vous avez la moindre question !
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Les masques AFNOR certifiés
Alors que le début de la crise a été marqué en France par une pénurie des stocks de protections respiratoires constatée dès le début de la pandémie, l’Etat a encouragé la fabrication de jetables ou lavables par les entreprises françaises. Il s’agit de solutions alternatives à usage unique ou lavables permettant d’assurer ce rôle de “barrière” face à la contagion virulente des voies respiratoires entraînée par le coronavirus SARS-CoV-2.
L’Etat s’est donc appuyé sur la force artisanale et industrielle des entreprises françaises pour fabriquer localement et le plus rapidement possible des masques industriels non sanitaires jetables ou lavables répondant aux spécifications techniques applicables édictées par l’AFNOR. Ces masques AFNOR dits “bec de canard” sont à nouveau disponibles depuis le 28 avril 2020, après que tous les stocks restants au début de l’épidémie ont été réquisitionnés le 3 mars 2020 pour les professionnels de santé.
Olivier Véran, Ministre de la Santé, a appelé toutes les forces vives de la Nation à aider à commercialiser ces produits. On peut ainsi acheter ceux certifiés AFNOR en pharmacie, dans les bureaux de tabac, au niveau des caisses des supermarchés Auchan, Aldi, Carrefour, Colruyt, Cora, Groupe Casino, Intermarché, Leclerc, Lidl, Netto, Supermarché Match, Système U avec un prix moyen moyen aux alentours d’un prix de €4-5 par masque (pour un masque réutilisable 10 fois). Sachez toutefois que les lots de ceux certifiés AFNOR à la vente sont limités afin d’éviter les abus et de pouvoir répondre à tous les besoins.
Vous pouvez aussi passer une commande via internet et ainsi comparer toutes les offres, prix et surtout s’ils sont certifiés AFNOR! Vous trouverez tous les prix mais surtout penser à vérifier les vendeurs et les descriptifs vis à vis des produits avant de passer commande.
Pour la fabrication de masque de protection chez soi à un prix moindre, il est possible de trouver tout le matériel indispensable en mercerie et du tissu à l’achat sur des boutiques en ligne spécialisées comme Un chat sur un fil, Motif Personnel, Mamzelle Fourmi, Pretty Mercerie, Super Bison, Arrow Workshop , ou Little Fabrics.
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La certification AFNOR
Afin de protéger tout un chacun des manquements liés à certaines caractéristiques et formes de masque de protection respiratoire, anti virus (notre connaissance en la matière étant limitée à cause de l’externalisation de la fabrication de protection respiratoires sanitaires dans les pays de la zone Asie), l’AFNOR (Association Française de Normalisation) a rapidement réagi pour établir des normes édictant les exigences à satisfaire dans le cadre de la production de protections respiratoires.
Ceux certifiés AFNOR lavables répondent à un niveau d’exigence moins élevé que les FFP2 et ceux chirurgicaux mais restent efficaces dans la réduction des risques de propagation du virus, en complément du respect des mesures de distanciation et des gestes barrières.
Le masque AFNOR à usage unique ou tissu lavable doit ainsi respecter les mesures explicitées dans un guide d’exigences minimales, de méthodes d’essais, de confection et d’usage réalisé dans un temps record en période exceptionnelle de crise et validé par 150 experts, représentants de l’AFNOR et médecins spécialistes, contenant les exigences minimales à la fabrication industrielle et artisanale, les tests à réaliser pour s’assurer de la qualité du masque, des conseils d’utilisation et d’entretien et des patrons de réalisation.
Ce document a été partagé à l’étranger et repris dans les publications de plusieurs pays à l’international.
Ainsi, selon les normes AFNOR, “un masque barrière couvre le nez, la bouche et le menton et il ne doit pas comporter de soupape(s) inspiratoire(s) et/ou expiratoire(s)”. Il doit donc être parfaitement ajusté au visage de celui qui le porte. Quant à l’inhalation, elle doit se pratiquer à travers les fibres du tissu, d’où un usage limité dans le temps car un tissu tendu humide par la respiration n’est plus efficace passé 4 heures d’utilisation.
Les critères de fabrication se concentrent sur deux points clés :
- – La capacité de filtration
- – La respirabilité
S’agissant de la capacité de filtration : selon l’usage défini par l’Etat, deux catégories de ceux certifiés AFNOR peuvent être réalisés – Ceux de catégorie 1, dont les matériaux filtrent au moins 90% des particules de 3 μm, et ceux de catégorie 2, dont les matériaux filtrent 70% de ces particules. Le niveau de filtration doit être indiqué dans le cadre de la commercialisation des produits fabriqués.
S’agissant de la respirabilité : le matériau choisi ne doit pas présenter une résistance à l’inspiration dépassant des limites définies en fonction de quatre méthode d’essais mais que nous résumerons à une résistance à l’inspiration de 2,4 mbar et à l’expiration de 3 mbar. Dans un vocabulaire plus technique, la perméabilité du tissu à l’air doit être de 96 l/m2/s minimum avec une dépression de 100 Pa.
De manière globale quant à la qualité et résistance des matériaux, Ceux certifiés AFNOR doivent impérativement résister à minimum 5 cycles de lavage.
>> Retrouvez toutes les spécifications fonctionnelles dans le document le document officiel de l’AFNOR.
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Les masques de protection en tissu
Dans le combat “tissu” versus “jetable” : quelles sont les préférences des Français ?
Les masques de protection respiratoire en tissu bien sûr, plus écologiques et plus ludiques !
En effet, en dehors de la fabrication industrielle commanditée par l’Etat, d’autres ont fait leur apparition dans les foyers Français durant la crise sanitaire : ceux en tissu !
Ceux en tissus réutilisables ont fait leur apparition suite à l’avis de l’Académie de médecine publié le 2 avril 2020 recommandant le port d’un masque “grand public” ou “alternatif” en attendant le réassort de stock des masques sanitaires. Le centre hospitalier de Grenoble a alors publié son propre tutoriel de fabrication, avant que l’AFNOR ne diffuse ses propres patrons. Des guides extrêmement utiles alors que de nombreux individus s’étaient mis à en fabriquer pendant le confinement, sans connaître exactement les prérequis d’une protection efficace contre le coronavirus SARS-CoV-2. Au-delà de la forme et des dimensions leurs matériaux de composition ont aussi un rôle crucial, et tous ne se valent pas.
Des chercheurs de l’université de Chicago aux Etats-Unis ont testé la capacité de filtration de plusieurs tissus face à des aérosols de même densité que des gouttelettes respiratoires vaporisés à l’aide de ventilateurs. Le grand gagnant est le coton tissé serré combiné à deux couches de mousseline, cette dernière filtrant selon sa taille entre 80 et 99% des gouttelettes. Le coton formerait une barrière mécanique et la mousseline une barrière statique. La soie et la flanelle seraient également des options efficaces.
Les Français ont alors largement ressorti les machines à coudre pour créer un florilège de masques en tissu lavables plus colorés les uns que les autres ! Un accessoire dont les marques de mode ne manquent pas de s’emparer tant il devient un indispensable du “look” à chaque sortie.
Et à la question “est-ce que les bandanas et foulards peuvent faire office de protection”, la réponse est non : les tissus utilisés ne sont pas suffisamment serrés et épais pour bloquer les particules infimes porteuses du virus.

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Les masques respiratoires
Ou encore masque anti poussière sont initialement prévus pour des situations professionnelles impliquant un contact avec de l’air pollué par des gaz, vapeurs, poussières, aérosols ou appauvri en oxygène. Il existe dans ce cas deux types de masque anti poussières bouche et nez dits “respiratoires” : Les masques anti poussières qui purifient l’air à l’aide d’un filtre et ceux qui sont alimentés en oxygène depuis une source saine.
Le Coronavirus lui, se transmet de quatre manière :
- Par des aérosols (particules de moins de 100 microns) entraînés par l’activité respiratoire (inhalation, expiration, langage, éternuements, toux…) et qui peuvent rester en suspension dans l’air dans la durée. Selon Esanum, nous émettons jusqu’à 5000 particules de type aérosol d’une taille pouvant atteindre 60 microns lorsque l’on parle. Nos éternuements dégagent des particules entre 0,5 et 16 microns, et lorsque l’on tousse, on émet des particules entre 0,5 et 30 microns.
- Par des gouttelettes émises par ces mêmes activités de respirations (postillons, mucus nasal, éternuements…).
- Par le contact direct avec des objets ou surfaces contaminés.
- Par le contact direct avec un individu infecté.
Dans le cas d’une mesure barrière vis à vis des particules, micro organismes infectées par le coronavirus, en suspension dans l’air ou émises par des individus occupant le même espace physique, une protection du nez filtrante ne produisant pas d’oxygène est suffisant. Ce type de protection respiratoire est dit “à ventilation libre” assurée directement par les respirations de celui qui les porte.
La pièce faciale du masque de protection respiratoire doit assurer une étanchéité parfaite entre l’air ambiant et l’intérieur du tissu. Il doit pour cela être réalisé à base de matériaux filtrants faisant office de soupapes expiratoires et inspiratoires.
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Les masques en tissu lavables
Le masque de protection lavables sont la solution la plus prisée des usagers, notamment pour des raisons de respect de l’environnement alors que la crise sanitaire a entraîné une recrudescence des produits à usage unique. Ceux lavables représentent également une option économiquement avantageuse avec la possibilité d’amortir leurs coûts à l’usage.
Leurs bénéfices versus celui en papier est donc très clair, d’autant que le nombre de lavages possibles est défini par la norme AFNOR désormais applicable à ceux commercialisés. Ceux lavables doivent être lavés en machine à 60° pendant au moins une demi-heure, et sont reconnaissables par leur marquage des logos suivants :

© Ministère de l’économie
Chaque masque respiratoire en fonction de ses caractéristiques et matériaux de composition comporte un nombre de lavage maximum avant une perte d’efficacité dans la filtration des particules. Attention cependant : la mise sur le marché de protections respiratoires pour le « grand public » ne fait pas l’objet d’une autorisation, ni d’une homologation. Le gouvernement demande aux fabricants de faire preuve de responsabilité et de vigilance pour proposer des produits suffisamment efficaces. Ceux ci sont commercialisés dans les pharmacies notamment, mais également dans la majorité des bureaux de tabac et supermarchés.
Il existe bien sûr différents types de masques lavables, qu’ils soient en polypropylène, en coton, en soie, en mousseline, ou en flanelle.
Cette dénomination est notamment applicable aux FFP, aussi appelés appareils de protection respiratoires jetables filtrants contre les particules. Les FFP sont un équipement de protection individuelle testé et certifié. Ils répondent au règlement 2016/425 du Parlement européen. Ils sont généralement portés par le personnel soignant pour se protéger et éviter la contamination (des plaies ouvertes en salle d’opération par exemple) en milieu hospitalier, mais aussi par les professionnels du bâtiment en contact avec des particules nocives pour la santé telles que la sciure de bois, les particules de ponçage, les limailles métalliques, les particules de démolition ou de désamiantage.
Leur degré de filtration est marqué par leur appellation 1, 2 ou 3, 1 étant le moins efficace et le ffp3 le plus filtrant. Composés d’une pièce faciale et d’un filtre respiratoire, ils se présentent sous plusieurs formes : coquille dure ou bec de canard. Dans tous les cas, pour être efficace, le FFP doit impérativement s’adapter à la forme du visage de celui qui le porte. Attention également à la date de péremption indiquée sur l’emballage pour vous assurer de son efficacité.
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Le masque de protection FFP1 (marqué par des élastiques jaunes) est utilisé surtout contre la poussière avec les pourcentages de filtration suivants :
- – Pourcentage de filtration d’aérosols : 80% au minimum.
- – Pourcentage de fuite vers l’intérieur : 22% au maximum.
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Le masque de protection FFP2 (marqué par des élastiques blancs) est utilisé surtout contre les substances chimiques et les particules virales avec les pourcentages de filtration suivants :
- – Pourcentage de filtration d’aérosols : 94% au minimum.
- – Pourcentage de fuite vers l’intérieur : 8% au maximum.
Ce sont les masques les plus utilisés par les professionnels de santé et qui ont fait l’objet d’une pénurie de stocks lors de la crise du Coronavirus en France en 2020. L’achat de masque ffp2 en France est d’usage pour le personnel médical et/ ou les personnes malades ou qui sortent d’opération et doivent aller dans un lieu public. Il est possible néanmoins possible d’acheter un masque ffp2, en ligne mais surtout les masque ffp2 se vendent en pharmacie.
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Le masque de protection FFP3 (marqué par des élastiques rouges) est utilisé surtout contre l’amiante, la silice et les gaz carboniques avec les pourcentages de filtration suivants :
- – Pourcentage de filtration d’aérosols : 99% au minimum.
- – Pourcentage de fuite vers l’intérieur : 2% au maximum.
Les masques FFP sont efficaces portés sur une durée de 8h maximum.
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Les masques papier
Alors qu’ils étaient en rupture de stock au début de la propagation du coronavirus, les Français ont redoublé d’ingéniosité pour fabriquer des protections eux-mêmes. Ceux en papier ont ainsi vu le jour, recommandés par l’Académie de médecine. L’illustre instance a ainsi diffusé un tutoriel en ligne permettant à chacun de fabriquer son propre masque à partir d’une simple serviette en papier. La méthode, expliquée par le professeur Daniel Garin, médecin du travail et ancien chef du département de virologie du centre de recherche du service de santé des armées, consiste à plier la serviette en accordéon, d’y glisser deux élastiques de cuisine aux extrémités et de faire tenir le tout grâce à des agrafes. Les néophytes en couture ont ainsi pu échapper facilement à l’utilisation de l’aiguille et du fil, avec une technique facile à reproduire !
Pour autant, le masque en papier visage est loin de représenter une mesure de protection optimale. Il évite surtout à celui qui le porte de contaminer les personnes qui l’entoure, mais il ne le protège en aucun cas des particules en suspension dans l’air. C’est en cela le petit frère du masque Covid ou chirurgical (voir ci-dessous).
Les points négatifs du masque en papier versus un masque en tissu sont clairement identifiés. Il vaut mieux privilégier des matériaux à potentiel filtrant, qui permettent de stopper net la circulation des particules contaminées en suspension dans l’air jusque dans nos voies respiratoires.
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Les masques Covid
Ceux ci ou dits chirurgicaux sanitaires sont des dispositifs médicaux testés et certifiés, qui répondent à la directive européenne 93/42/CEE, reconnaissables à leur couleur bleu et leurs plis, utilisés par les équipes médicales dans leurs soins habituels. Il permet d’éviter les projections de gouttelettes de salive ou de sécrétions respiratoires des voies aériennes supérieures de l’expiration de celui qui le porte vers les personnes qui l’entourent. Il protège également celui qui le porte des projections émises par les personnes avec lesquelles il est en interaction, mais ne protège pas les muqueuses conjonctivales.
Selon le site Euramaterials, “les masques chirurgicaux ne protègent pas contre l’inhalation de très fines particules en suspension dans l’air (des sécrétions issues des voies aériennes supérieures – nez, bouche, pharynx, larynx – d’une taille de moins de 5 microns, qui peuvent contenir des agents infectieux transmissibles)”.
Autrement dit, il protège efficacement la personne qui n’en porte pas, mais ne protège pas avec suffisamment d’efficacité celui qui le porte d’une contamination du virus. Côté date de péremption, ils sont efficaces deux ans à compter de leur date de fabrication.
Il existe là encore trois types de masques chirurgicaux :
- – Le masque de type I, filtrant 95% des bactéries.
- – Le masque de type II, filtrant 98% des bactéries.
- – Le masque de type R, résistants aux éclaboussures (un critère déjà intégré aux deux précédents).
Il ne doit pas être porté plus de 4 heures pour être efficace.

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Les masques Corona
Avec l’apparition du Coronavirus sont également apparus des masques de protection respiratoire bien imposants : les masques visières de protection ! Ces équipements à l’allure futuriste font partie de l’équipement des soignants au contact des patients infectés par le coronavirus en milieu hospitalier, mais il n’est pas rare de croiser des passants équipés de ce même “bouclier” anti-bactérien, composé d’un écran transparent en polycarbonate attaché à un serre-tête. Le masque visière de protection doit lui aussi répondre de son efficacité en respectant la norme européenne NF EN 166.
Si elle protège sans aucun doute les muqueuses et voies respiratoires, la seule visière ne suffit pas et doit notamment en milieu hospitalier être complétée du port du masque de protection respiratoire. Le bouclier transparent protège bien des grosses gouttelettes projetées, mais n’empêche pas l’inhalation de gouttelettes restées en suspension dans l’air. Les visières de protection présentent en tous cas l’avantage d’éviter de se toucher le visage, un réflexe que beaucoup ont bien du mal à contenir !
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Les masques de protection “grand public”
Deux nouvelles catégories de masque anti-bactériens ont fait leur apparition durant la crise sanitaire, créés par une note d’information des ministères de la santé, de l’économie et des finances, et du travail du 29 mars 2020. Ils sont dits “masques de protection grand public” :
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– Les masques individuels destinés aux professionnels pour les métiers de première nécessité et évoluant dans des espaces amenés à recevoir du public (policiers, commerçants, gendarmes…). Ils ont une capacité de filtration d’environ 90% des particules de 3 microns.
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– Les masques de protection à visée collective pour protéger les personnes destinées à évoluer en groupe, à avoir des contacts occasionnels avec d’autres individus dans l’exercice de leur activité professionnelle. Ils ont une capacité de filtration de 70% des particules de 3 microns.
Ces masques anti-microbes sont destinés à compléter le dispositif d’application des règles de distanciation sociale et des gestes barrières.
2. Où acheter ces masques de protection ?
Outre les pharmacies, bureaux de tabac, supermarchés de proximité et magasins de grande distribution, à tous les prix, il est possible de passer commande sur Internet, notamment sur la boutique de de notre site RUKO PLUS dont les masques sont fabriqués dans l’Union Européenne. Ils répondent aux exigences de la norme « Masque Barrière AFNOR SPEC S76-001 », utilisent des matières recommandées par la Direction Générale de la Défense et viennent d’être certifiés « masque barrière catégorie 1 » par cette dernière. Une fois la commande passée nous assurons une livraison rapide.
3. Port du masque, une obligation ?
Depuis le déconfinement amorcé le 11 mai 2020, il est obligatoire dans un certain nombre d’endroits.
Il l’est tout d’abord prioritairement dans les transports en commun, qui concentrent aux heures de pointe une densité d’usagers présentant un risque important de transmission du virus. Le masque de protection respiratoire y est obligatoire pour les adultes et les enfants à partir de 11 ans, sous peine d’une amende d’un prix de 135 euros. Jusqu’au 31 mai, ils étaient distribués gratuitement à l’entrée des transports publics, ils sont maintenant disponibles à la vente à l’accueil ou dans des distributeurs des gares et stations au prix de 95 centimes d’euros.
Pour Elisabeth Borne, la ministre de la Transition écologique et solidaire, c’est une mesure qui devra rester en place jusqu’à ce qu’un vaccin soit trouvé. En effet, l’affluence dans les transports à l’heure de la reprise du chemin des écoles et des bureaux rend le respect des marquages au sol et des mesures de distanciation sociale difficile. Il s’avère être l’unique moyen de se protéger soi-même et de protéger les autres.
Il est ainsi également obligatoire pour les adultes et les enfants à partir de 11 ans dans les transports scolaires, les taxis, les VTC ne disposant pas d’une vitre de plexiglas, les aéroports et les navires à passagers sous peine de s’en voir refuser l’accès.

Le masque de protection respiratoire peut être aussi rendu obligatoire dans certaines boutiques à la demande des commerçants. Il n’est ainsi pas rare de rencontrer un panneau le mentionnant apposé sur la devanture d’un magasin. Certaines professions qui ne peuvent faire l’économie de la proximité physique avec le client se sont entendues sur le port du masque de protection respiratoire obligatoire, comme c’est le cas pour les salons de coiffure. Enfin, dans les écoles, collèges et lycées, son est obligatoire pour le personnel mais pas pour les élèves avant le collège.
Dans l’espace public, si ce n’est pas une obligation, le port du masque de protection respiratoire est fortement recommandé ! Le Conseil Scientifique encourage chacun à faire preuve d’un comportement responsable partout dans l’espace public avec le port d’un masque de protection respiratoire associé à l’utilisation régulière de gel hydroalcoolique, le respect des règles de distanciation sociale et l’application des gestes barrières. Du côté du gouvernement, préconise son port “dans certaines situations pour se protéger et protéger les autres” en précisant qu’il ne se substitue en rien au respect des gestes barrières et des règles de distanciation sociale.
Pour autant, les mesures autour du port du masque de protection contre le virus ont laissé place à un certain flou juridique, poussant certains Maires au niveau local à rendre son port obligatoire dans les centres-villes. La loi autorise en effet la prise de mesures “exigées par des raisons impérieuses propres à la commune” à partir du moment où elles ne sont “pas susceptibles de compromettre la cohérence et l’efficacité des mesures prises par l’Etat dans le cadre de ses pouvoirs de police spéciale”. Si plusieurs arrêtés ont été jugés illégaux et annulés, d’autres sont légitimement maintenus comme à Cergy ou Levallois-Perret où la densité de population justifie une telle décision.
4. Le port du masque est-il efficace ?
Le CORONAVIRUS est une maladie respiratoire qui se transmet par les gouttelettes issues de nos sécrétions nasales et buccales lorsque l’on tousse, que l’on éternue ou simplement que l’on parle, jusqu’à un mètre de distance. A ce titre, le masque de protection respiratoire agit comme une barrière de protection lorsqu’on est malade en évitant toute dispersion de gouttelettes, mais aussi lorsque l’on est sain pour éviter une éventuelle infection. Il apparaît comme un objet indispensable alors que l’on connaît le degré important de contagiosité du virus : une personne infectée pourrait en contaminer entre 4 et 9. il permet de protéger celui qui le porte comme de protéger celui ou les personnes qu’il rencontrera lors de ses sorties.
Afin de prouver son l’efficacité, des scientifiques de l’Université de Hong-Kong ont procédé à une expérience sur des hamsters. Pour mener à bien leur expérience, ils ont placé deux cages de 25 hamsters l’une à côté de l’autre. Dans la première cage, les hamsters étaient infectés, dans la seconde, les hamsters étaient sains. Ils ont placé des masques entre les deux cages et utilisé un système de soufflerie pour faire circuler le virus. Conclusion de l’expérience : le masque de protection réduit les risques de propagation du virus de moitié !

© Gouvernement
5. Les 10 erreurs à éviter lorsque l’on porte un masque
Qui n’a pas croisé un passant le portant sous le menton ou touché son visage par réflexe alors qu’il ne le devait pas! Contrairement aux pays d’Asie où les individus sont habitués à en porter, c’est pour nous un accessoire très nouveau dont les gestes associés sont difficiles à appliquer. Porter un masque de protection en toute sécurité nous demande d’acquérir de nouveaux réflexes et automatismes. Si les erreurs sont probables au démarrage, il est indispensable de les corriger avec rigueur pour assurer une sécurité totale à celui qui le porte mais également à son entourage.
Voici les dix erreurs à éviter lorsque l’on porte un masque de protection :
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Le toucher et / ou le déplacer :
Evitez au maximum toute interaction de vos mains avec ce dernier. Les virus et notamment le Coronavirus sont certes présents dans l’air mais également sur les surfaces. Selon une étude américaine, il serait actif jusqu’à 72 heures, soit 3 jours, sur du plastique, jusqu’à 48 heures, soit 2 jours sur de l’acier inoxydable, jusqu’à 24 heures, soit 1 jour sur du carton, et jusqu’à 4 heures sur du cuivre. On comprend aisément la problématique lorsqu’il s’agit de faire les courses ou de prendre les transports en commun : le virus peut être partout, à partir du moment où vous touchez un objet (poignée de porte, fenêtre, siège, barre de maintien, produit de consommation…). La contamination s’effectuant par les voies respiratoires, gardez au maximum vos mains éloignées de votre visage: dans vos poches par exemple ! Et surtout, lavez-vous les mains avec du gel hydroalcoolique le plus souvent possible.
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Le mettre en position d’attente sur le front ou le menton :
Il a pour objectif de créer une barrière de protection contre vos voies respiratoires et celles des autres. Une fois qu’il est baissé sur le menton ou relevé sur le front, vos voies respiratoires sont dégagées. Vous prenez alors le risque d’assimiler les particules émises par d’autres ou celles qui sont en suspension dans l’air, mais également de projeter vos propres gouttelettes. Et si vous pensez ne pas être porteur du virus, détrompez-vous ! Les porteurs sains sont asymptomatiques, ce qui signifie qu’ils peuvent être contaminés et porteurs du virus sans pour autant déclarer de symptômes. Vous pouvez donc sans le savoir contaminer d’autres personnes qui peuvent être à risque ou fréquenter des personnes à risque.
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Le mettre dans sa poche ou dans son sac après l’avoir porté :
S’il a été en contact avec le virus, alors le mettre dans votre poche ou votre sac ne fera qu’accélérer et démultiplier sa propagation. En attendant de le laver, mettez-le dans un sac en plastique afin qu’il ne contamine aucun de vos objets personnels. Si vous vous retrouvez en possession d’un utilisé par une personne atteinte du Coronavirus, il faudra doubler le sac en plastique afin de vous assurer d’une absence totale de contamination.
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Ne pas laver son masque de protection lavable après utilisation :
Si vous venez de l’utiliser, il faut impérativement le laver. Il est conseillé de le laver en machine à 60 degrés pendant une demi-heure minimum pour éliminer tout agent infectieux. Pensez à le vérifier après chaque lavage pour en vérifier l’état : un masque de protection abîmé doit être systématiquement jeté à la poubelle afin de ne courir aucun risque. Concernant la réutilisation, l’AFNOR précise qu’un masque non professionnel doit “à minima être en capacité de subir 5 lavages et séchages”. Quant aux ceux de fabrication industriels, il est indiqué sur leur emballage le nombre de lavages maximum possibles.
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Ne pas respecter le nombre de lavage maximum conseillé :
A chaque lavage, les fibres du tissu se dégradent. Or, pour être efficace, il nécessite une capacité de filtration suffisante avec des mailles qui ne laissent pas passer les gouttelettes potentiellement contaminées. Vous remarquerez également que les fibres se resserrent après chaque lavage : cela présente un risque pour vous d’avoir des difficultés à respirer et surtout d’inhaler le gaz carbonique que vous rejetez, ce qui est extrêmement nocif pour la santé. Évidemment, la capacité de résistance de chaque masque en tissu dépend de la nature du tissu utilisé, son procédé de fabrication et son traitement.
Pourquoi un lavage en machine est important ? Les molécules du savon sont particulièrement efficaces pour détruire l’enveloppe qui protège le matériel génétique du virus. Mais pour une véritable efficacité, elles doivent pénétrer dans toutes les couches du tissu. Il est donc nécessaire d’allier l’action du savon à la force de pénétration de l’eau chaude. L’action mécanique du tambour de la machine à laver ou un frottage vigoureux à la main permettent de détacher définitivement les traces de mucus ou de salive. A noter que contrairement aux idées reçues, un passage du masque au frigo, au sèche-cheveux, au four ou au micro-onde ne permet pas d’éliminer le virus !
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Le porter au-delà de la durée conseillée :
Chaque masque de protection présente une durée d’efficacité spécifique mais surtout limitée. S’agissant des masques chirurgicaux, leur durée de vie est de 3 à 4 heures. Les FFP2 peuvent eux être portés de 3 à 8 heures. Pour ceux en tissu, l’AFNOR conseille de ne pas dépasser 4 heures. Leur utilisation prolongée les rend inefficaces du fait de leur humidification par les dépôts des muqueuses. Lorsque vous passez commande veillez à bien respecter la durée précisée sur l’emballage.

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Réutiliser un masque à usage unique :
S’il est destiné à un usage unique, cela signifie qu’il perd toute efficacité de filtration des particules pathogènes après un usage de 4 heures. L’humidification prolongée du masque en contact avec vos muqueuses le fragilise et le rend inopérant. Mettez-le à la poubelle, et n’y touchez plus !
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Oublier de se laver les mains avant ou après l’avoir enfilé :
Vos mains ont certainement été au contact de l’air et de surfaces potentiellement contaminées. Si vous touchez votre masque avec des mains porteuses d’agents pathogènes, alors il sera à son tour contaminé et mis en contact avec vos muqueuses. C’est le meilleur moyen de prendre des risques inconsidérés.
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Ne couvrir que sa bouche avec son masque :
Couvrir uniquement votre bouche aura le même effet que de ne rien porter du tout. Vos voies respiratoires quelles qu’elles soient sont toutes aussi susceptibles d’être contaminées. Pensez à l’ajuster parfaitement votre du haut du nez à la partie située sous le menton pour une véritable barrière de protection. Petite astuce : un masque de protection efficace comporte généralement un fil de fer au niveau de l’arc du nez pour assurer un étanchéité totale.
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Enfiler un masque aux lanières lâches :
Assurez-vous qu’il est suffisamment “serré” aux attaches pour couvrir et tenir parfaitement sur votre visage dans la durée, quels que soient vos gestes et mouvements effectués. S’il est trop lâche ne protègera pas vos voies respiratoires et vous serez susceptibles d’inhaler ou respirer des gouttelettes contaminées. S’il est trop lâche, vous pouvez faire des noeuds pour raccourcir les élastiques, ou faire se rejoindre les élastique à l’arrière du crâne en les fixant avec des barrettes ou un élastique pour cheveux (si vous avez les cheveux suffisamment longs !).
6. Faut-il faire porter un masque de protection aux enfants ?
S’agissant de la réouverture des écoles, Edouard Philippe, le Premier Ministre, a été clair : le masque de protection est “prohibé pour les enfants en maternelle” et “pas recommandé à l’école élémentaire”. Avant 3 ans, l’enfant pourrait risquer de s’étouffer avec, et avant 11 ans, son port ne serait pas utile pour les enfants qui ne seraient pas capable de ne pas se toucher le visage ni de le garder sur le visage.
Pour autant, il existe bien des masques de protection respiratoire spécifiquement adaptés aux enfants, mais prévus pour des cas de pathologies chroniques de type asthme, allergie ou autres maladies graves. Sinon, les marques et les mamans redoublent d’ingéniosité depuis le début de la crise pour proposer des à la fois adaptés et ludiques ! De nombreux sites Internet proposent des patrons et tutoriels destinés à la fabrication de divers compatibles avec la morphologie des enfants et en conformité avec les normes AFNOR. Des marques se sont également prêtées au jeu comme Playmobil, qui a fait le buzz avec son masque bleu, et Disney, qui a aussi proposé sa propre version du masque ! Conscients de ces problèmes, nous avons créé un masque de protection Covid certifié AFNOR Barrière spécialement adapté aux enfants et à leur morphologie.
Mais le meilleur moyen de dédramatiser une situation parfois angoissante pour petits et enfants reste de leur expliquer comment se protéger du Covid de façon ludique et de leur apprendre les gestes de sécurité et le respect des gestes barrières. Rien ne remplace un bon lavage de mains !
